Pourquoi des jardins intelligents à Waterloo?

Le lac Waterloo vieillit prématurément. Les nutriments qui s’y jettent, comme le phosphore, sont la cause principale de son eutrophisation. Il est possible de ralentir le vieillissement de notre lac. Des jardins intelligents, qu’on nomme aussi jardins de pluie, pour capter les eaux de ruissellement qui véhiculent ces nutriments représentent une solution simple et efficace à ce problème.

Le projet de restauration du lac Waterloo par aires de biorétention s’inscrit dans la mission que s’est donné l’organisme Action lac Waterloo de réhabiliter la santé du lac et de valoriser son bassin versant.

Effectivement, l’eau du lac Waterloo se détériore depuis quelques décennies, et lAction lac Waterloo tente depuis 1984 de ralentir le vieillissement accéléré du lac ou l’augmentation de sa concentration en phosphore de différentes manières. Il est important de mentionner que le lac Waterloo est à la tête de la rivière Yamaska Nord qui sert de source d’approvisionnement en eau potable pour les 66 000 résidents de la Ville de Granby. L’eau de la rivière Yamaska est également la source d’eau potable de 260 000 autres citoyens qui habitent sur le territoire du bassin versant.

Ainsi, le projet d’aires de biorétention (jardins intelligents) est une autre avenue proposée par Action lac Waterloo afin de réduire les apports en phosphore dans le lac qui contribuent au vieillissement accéléré de celui-ci. Pour que ce projet soit efficace et qu’il ait un réel impact sur la santé du lac, il faut implanter un nombre suffisant de jardin intelligent, autant sur les terrains résidentiels que sur les terrains municipaux. La mobilisation citoyenne est donc un élément majeur de ce projet.

Conférence sur les Jardins Intelligents organisée par Action lac Waterloo et la Ville de Waterloo. Le conférencier principal de la soirée est le biologiste Jean-François Martel du Regroupement des associations pour la protection de l’environnement des lacs et des bassins versants (RAPPEL). L’événement a eu lieu le mardi 19 février 2019 à la Maison de la culture de Waterloo.

Trois diplômées au baccalauréat en génie civil de l’Université de Sherbrooke ont remporté la première position au concours national de projets finaux de conception pour ainsi devenir les championnes canadiennes du concours Capstone project. Cette compétition d’envergure se déroule pendant la conférence annuelle de la Société canadienne de génie civil (SCGC) qui avait lieu cette année à Fredericton au Nouveau-Brunswick du 13 au 16 juin. L’équipe étudiante, composée d’Alice Boisvert-Chapdelaine, Virginie Simard et Justine Sirois, a proposé à Action lac Waterloo l’analyse et la conception d’aires de biorétention, des jardins intelligents, qui permettent de ralentir le ruissellement et de traiter les eaux de pluie, afin de réduire le problème d’eutrophisation du lac Waterloo dans les Cantons-de-l’Est.

Restauration du lac Waterloo par aires de biorétention, Rapport final (15 décembre 2017)